Notre mini-déchetterie
Le tri des déchets s'opère sous l'évier de la cuisine (cliquer pour agrandir et lire) :
Les personnes qui ne pratiquent pas couramment le tri s'imaginent souvent que l'on s'adonne à une stricte discipline, qu'on se complique la vie, qu'on se prend la tête.
Difficile pour ceux-là de comprendre que ce geste nous est aussi naturel que pour eux de jeter un déchet dans leur unique poubelle.
OK l'installation nous prend un peu plus de place (et encore, on ne l'optimise pas, on pourrait en utiliser moins, mais c'est une place perdue de toute façon) et n'est pas esthétique (on pourrait la masquer par un rideau, mais il serait vite et souvent crade, et Poulpy n'aime pas les rideaux).
OK nos visiteurs sont perdus au moment de jeter un mouchoir en papier ("où le jette-je ?") (mais je vais imprimer et plastifier ce montage pour les guider).
D'un autre côté, quand on va chez d'autres, on éprouve toujours un pincement au cœur à mettre notre trognon de pomme avec le reste... On a l'impression d'agir contre-nature, tellement nos habitudes sont prises.
On n'a jamais "pris la résolution" d'agir "en éco-citoyen"... Ttt tt ttt... Cette manière de séparer nos déchets est pour nous normale et na-tu-relle (c'est un réflexe, pas un geste forcé).
La poubelle tout à gauche, à ordures ménagères, est la seule à contenir un sac poubelle (50 L), que l'on vide 1 à 2 fois par semaine pour le charger dans notre poubelle à roulette. Comme on n'y jette pas d'ordure périssable, elle ne génère pas de mauvaises odeurs, n'attire pas les mouches...
La seconde est un petit seau vert fourni avec notre bac à compost (15€ l'ensemble à la Communauté de Communes). On y jette tout ce qui retourne à la terre et l'enrichit. Actuellement : épluchures de courgettes, de concombres, queues de fraises, fraises pourries, restes de repas (sauf de viande ou de poisson). Dès ou avant qu'apparaisse la moindre nuisance, zou, on va le vider dans le compost au jardin (qui est judicieusement situé derrière l'atelier, loin de la vue et du passage). Ça peut être une fois par semaine, ou plus fréquemment. On le rince à l'eau de pluie des bacs récupérateurs et hop, de retour en cuisine.
La troisième est pour le verre. Comme on ne boit pas, sauf quand on reçoit, elle n'est à vider que rarement. Et puis les bocaux, ça se récupère, pour la confiture de maman !
La dernière est de même contenance que la première : cartonnettes d'emballage des yaourts, cartons à pizza, bouteilles de coca, boîtes de conserve rincées, etc... Je la vide une fois par semaine, le mercredi matin, avant de sortir les poubelles sur le trottoir.
Quand il ne fait pas froid ou mouillé dehors, je vais mettre les déchets volumineux directement dans les poubelles à roulettes, qui sont stockées non loin de la porte de la cuisine, derrière la buanderie.
Je ne nous considère pas comme écolos, on fait plein de choses qui vont à l'encontre de principes de base de protection de la nature (usage pas toujours justifié de la voiture, courses dans un hypermarché à 20 km de la maison..), mais petit à petit, un geste après un autre, on apprécie les quelques précautions que l'on prend. Et surtout, les agressions que l'on évite ainsi de faire.
La récupération des eaux de pluie à la maison ? à parfaire, on en perd encore trop !
L'économie d'eau potable ? déjà en amélioration depuis l'arrivée du lave-vaisselle, bientôt plus marquée avec la création de toilettes sèches (au prix où nous reviennent les copeaux...).
L'usage de produits polluants ? ça fait plus de trois ans qu'on lave notre linge aux noix de lavage bio d'Inde. Qui a dit que le bio, c'était pour les riches et les bobos ? Ce sac de noix qu'on a payé 15 ou 17€ il y a 3 ans est encore à moitié plein, et nos vêtements ne sont pas plus sales ou malodorants que les autres... Ce qui coûte cher, c'est de s'offrir un bidon d'Ariel tous les 3 mois !
À suivre, donc...