le feu et l'eau (l'électricité et la salle de bains)

16 mai 2010

le feu et l'eau (l'électricité et la salle de bains)

L'électricité de notre maison a été entièrement refaite en 2007, par le précédent propriétaire. Nous avons donc un système électrique récent et conforme aux normes en rigueur. C'était rassurant au moment de l'achat, mais à l'usage, on se rend compte qu'on n'aurait pas fait les mêmes choix que le vendeur de la maison.

Toute l'électricité extérieure vétuste a été désactivée sans être remplacée : on a des douilles, des interrupteurs et des prises de courant sans courant dans la véranda, l'atelier... quantité d'endroits qui gagneraient à être raccordés (j'y ajoute les garages, le devant de la maison)...
Les placards sous escalier étaient munis d'un éclairage qui lui aussi a été délaissé selon la volonté de l'ancien proprio : dommage, ça devait être bien utile aussi !
Notre chauffagiste a pesté contre l'électricien qui a fait le boulot, lorsque, au moment de poser les radiateurs, il a dû démonter plusieurs prises électriques illogiquement installées au bas des murs comportant les fenêtres (où l'on pose conventionnellement les radiateurs).
Nous-mêmes nous avions pesté contre le-dit électricien, ou l'ancien propriétaire, responsable de l'installation d'une prise électrique sans intérêt posée dans la salle à manger, sur le bas-lambris en bois, les fils électriques étant "cachés" par une réglette en PVC blanc du plus horrible effet contre le bois.On l'aperçoit sur a photo ci-dessous, en bas à gauche :

J'avais d'abord pensé repeindre la réglette pour la camoufler, et finalement notre chauffagiste nous l'a enlevée au moment de poser le radiateur entre les deux fenêtres (sans abimer le bas-lambris, lui !).

La réglette était fixée au moyen d'agrafes murales et d'une espèce de colle silicone immonde, difficile à faire partir :

En grattant cette cochonnerie, on arrive plus ou moins à l'enlever, mais il subsiste quelques traces, dont on viendra à bout peut-être avec un ponçage minutieux suivi de l'application d'un vernis teinté bois.

Ne pouvant me résoudre à accueillir nos prochains invités dans une salle de bains aussi pourrave, j'ai craqué la semaine dernière... Le lino à carreaux bleus qui tentait de protéger le mur des projections d'eau autour de la baignoire n'avait plus besoin de beaucoup d'aide pour tomber. (Pas de photo "avant" sous la main) Le joint en silicone était noir, plus étanche, et ça sentait la moisissure. Il était grand temps d'arrêter de masquer les dégâts et de prendre le taureau par les cornes.

J'ai donc arraché pour de bon le lino qui ne tenait plus, puis ai décollé l'espèce de carrelage en plastique noir qui était en dessous. Il est resté ça :

Vendredi soir à Leroy Merlin avec Poulpy on a fait notre choix de couleurs. Poulpy ne voulait surtout pas de bleu. Comme on a une grande hauteur sous plafond (2,70 m) et beaucoup de lumière, on a le projet de végétaliser la salle de bains, avec des plantes qui s'y plaisent. La couleur verte s'est donc imposée d'elle-même.

Nous pensions faire un carrelage classique blanc avec frise verte ou "bambou" mais en mettant côte à côte les carreaux blancs brillants en 15x15 à Leroy Merlin, on a trouvé que ça faisait trop... hôpital. On a donc opté pour un vert très clair de la même gamme de couleurs que les verts plus soutenus qu'on avait choisis pour la frise. Voilà le résultat, avec donc : vert-lin, vert-tilleul et vert-basilic :

Ça donne une ambiance relaxante plus que dynamique, un petit côté zen qui ne nous déplaît pas (d'autres pièces bénéficieront de couleurs pétantes).

Un grand merci au barbu paternel qui a bossé pour nous ce week-end, et qui reviendra demain ou après-demain pour faire les joints quand la colle sera sèche.

L'effet, volontaire de la part de Poulpy, fortuit quant à moi, est que la frise prolonge la vue sur le bois que nous offre la fenêtre de la salle de bains. Du coup, on va très probablement la poursuivre de l'autre côté, même s'il n'y a pas de baignoire.